Saturday, July 17, 2010

Folie douce, quand tu nous tiens....

Salut à tous,

la folie douce, pour moi, c'est parfois faire des choses un peu dingues. Mais comme je ne suis pas complètement fou (un peu, oui, c'est sûr, mais pas trop), je reste dans des limites raisonnables.
Bref, ce matin, je suis parti faire une virée en moto en solo, dans les bois, sur les sentiers.

Dans ce cas là, le truc, c'est de ne surtout pas se planter, car sinon : seul, sans téléphone portable, dans un coin paumé... Si tu te plantes et te blesses, tu risques de passer de sales longues heures à attendre des secours qui ne viendront que par hasard, car personne ne sait que t'es là.

En clair, dans cette situation, j'y vais mollo sur l'accélérateur et les freins, histoire de minimiser les risques...


Le roi de la montagne ! J'étais content d'avoir installé un sabot moteur sur le DR200, car il a plusieurs fois prouvé son utilité aujourd'hui.

Le passage sur le pont comme dans les films d'aventures : les planches craquent sous les roues, le pont vibre, et il faut éviter les trous. Sauf que l'eau n'est qu'à 1 mètre en dessous ;)

Ben là... Planté... La roue arrière n'a pas voulu coopérer et a dérapé dans l'ornière boueuse que j'essayais de contourner... Mauvaise idée, car elle s'est bloquée dans la boue, pile contre une racine... Va falloir sortir les bras...

Après quelques grosses minutes d'effort, la moto est passée. J'ai dû tomber la veste, car dans ce cas là, il faut soulever la roue avant pour replacer la moto à peu près en ligne, et la roue avant, c'est là qu'est le maximum du poids (moteur en avant) Conclusion : il faut comprimer la suspension avant en poussant, la laisser remonter et soulever en bout de course en profitant de l'élan pour soulever la roue de quelques centimètres et la déplacer. Coucher la moto pour déplacer la roue n'était pas possible cette fois ci, à cause de la racine bloquant la roue arrière. Pas de bol, mais bon, faut bien faire travailler les muscles de temps en temps, non ?

Ok, un peu fou donc, mais nom d'un chien que c'est bon de se balader seul dans la forêt, de rouler doucement sous la voûte verte des arbres, si doucement que l'on entend les cris des oiseaux et des écureuils.

J'ai même été étonné de ne rencontrer personne d'autre sur ce sentier, car j'ai déjà vu d'autres motos dans le coin. C'était peut être trop tôt pour les autres ;)

Au final, ma balade aura été arrêtée par un ruisseau trop profond pour mon niveau de pilotage. J'ai passé d'autres ruisseaux aujourd'hui, mais là, je sentais bien arriver le moment idiot... La roue avant plantée dans une rivière boueuse... J'ai préféré la jouer tranquille et faire demi-tour, inutile de ruiner une balade sympa en voulant trop en faire.

"So long, and thanks for all the fish."

Olivier.

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