Cap au Nord - partie 1
(comme d'habitude, pour ceux qui veulent couper le bla-bla, les photos sont plus bas)
La série de messages qui va suivre concerne un voyage aux confins du Québec que je connais. Avec Choupette (la moto), on est montés au nord, vers le village le plus au nord accessible par la route. Plus au nord que ça, ce sont les villages Inuits accessibles uniquement par avion (les plus gros villages ont un aérodrome. Pour tous les autres, avion de brousse obligatoire)
Ce village s'appelle Radisson, et à part sa position géographique, son seul intérêt est d'être la base d'habitation pour les travailleurs des grands barrages hydroélectriques du Québec, qui fournissent environ 50% de l'électricité du pays.
Aller à Radisson par la route, ça se mérite, et ça se prépare, surtout quand on fait ça en solitaire. Donc, la première partie de cette série de message va s'appeler logiquement :
Préparation et premiére étape.
Montréal-Matagami : 800 kilomètres. Et 800 kilomètres au Québec, ce n'est rien de comparable avec 800 kilomètres en France.
Pour ceux qui suivent régulièrement le blog, j'avais mentionné que je n'étais pas très en forme. Partir pour 3500 kilomètres avec le dos douloureux et une otite, on a vu mieux comme conditions.
Donc, pour pallier les déficiences du motard, il fallait que la mto soit parfaitement préparée.
Voici une liste non exhaustive de ce que j'ai embarqué sur la moto :
- 2 appareils photos, dont un dans une sacoche accrochée au guidon
- 2 chambres à air de rechange pour les roues
- des outils
- un téléphone satellite
- trousse de secours
- lampe de poche
- bidons supplémetaires pour l'essence (les distances entre les postes à essence sont énormes)
- pompe à air pour les pneus
- eau
- barres de céréales
En clair, je m'étais préparé à pas mal de situations. Car sur la route de la Baie James, la moindre panne peut devenir un cauchemar, sans parler de l'aspect financier (faire expédier un pneu de rechange par avion peut coûter cher)
Mais à part une vis de carénage perdue à cause des chocs répétés sur les pistes de terre, la moto se sera parfaitement comportée. Chapeau Kawasaki : la moto la moins chère du marché est probablement une des plus solides.
voici donc quelques clichés de la première partie du trajet.
Choupette déguisée en dromadaire funky
Premier changement de végétation.
Ces panneaux ne sont pas là pour la décoration, j'en ai eu plusieurs fois la preuve.
Un igloo de protection. Cet abri sert à entreposer le sel et le sable pour les routes pour la saison d'hiver. J'ai mis la moto à côté pour donner une idée de la taille.
Arrêt détente au bord d'un lac pour profiter de la lumière magique du Québec.
Entrée d'un territoire autochtone.
Restes de machines, placés comme décoration.
Fin de la journée, repos mérité à Matagami, qui est à la limite de la route de la Baie James, juste avant la barrière et le poste de sécurité qui permet d'accéder à cette route isolée. Je me suis arrêté dans un bon motel à l'américaine, avec le véhicule garé devant la porte de la chambre, bien pratique pour décharger la moto.
A bientôt pour la suite des photos de ce voyage.
"So long, and thanks for all the fish."
Olivier.
Labels: cap au nord
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