327

Salut à tous,

327, c'est le numéro de la route du bonheur : des virages, des montées, des descentes, un bitume en suffisamment mauvais état pour dissuader les customs de venir y rouler dessus, et pas suffisamment en mauvais état pour empêcher un trail de rouler vite.

Pourquoi cette note à propos des customs ? (pour les non-motards, il s'agit des motos types Harley-Davidson)

Tout simplement car il m'est déjà arrivé plusieurs fois de me retrouver bloqué derrière un groupe (troupeau?) de motards en customs... Et c'est vraiment rageant de ne pas pouvoir doubler ces types qui freinent au moindre virage. Si c'est limité à 70, il n'est pas rare que tout le troupeau aborde les virages à 25 km/h si le moindre gravier pointe à l'horizon.

Chacun est libre de rouler comme il veut, ok, mais le souci, c'est qu'avec le code de la route du coin, on n'est pas libre de doubler comme on veut.

Mais aujourd'hui, c'est un automobiliste qui jouait les bouchons ambulants.
J'ai appliqué mes deux tactiques habituelles :
- s'arrêter dès que possible et le laisser prendre du champ, pour ensuite rouler à mon rythme.
- prendre le premier chemin de terre qui permet de ne plus rouler derrière.

Bref, après cette digression, voici quelques photos de ma courte balade (300km)

le lac Beaven

Contrairement aux apparences, il ne s'agit pas de maisons inondées, mais de hangars à bateaux.

Centre SETI ? Malheureusement non. Il s'agit juste d'antennes de télécommunications.

Pour arriver jusque là, j'ai du avaler pas mal de poussière et de gravier...

...mais ça valait l'effort.

Il faut imaginer cette photo en mouvement, avec le son : ruissellement, bruissement des feuilles agitées par le vent, gazouillis d'oiseaux, bruit du pic-bois, coassements discrets des batraciens. Un moment d'éternité loin du fracas de la ville.

Un certain art de vivre.

"So long, and thanks for the fish."

Olivier.