Des caribous dans l'Espaaaaaace
ceux qui, comme moi, ont grandi avec le Muppet Show saisiront l'allusion. Les autres, soit vous resterez dans l'ignorance, soit vous aurez la curiosité d'aller chercher les informations sur internet ou après de gens qui connaissent ;)
Je suis allé au Cosmodome de Montréal, histoire de me dégourdir la bielle de la moto et de me détendre en rêvant de planètes lointaines et de femmes extra-terrestres sensuelles (ou alors, ça, c'est peut être la série télé que je regarde en ce moment...)
Hum, bref, tout ça pour dire que je suis allé voir cette exposiiton scientifique, assez proche dans l'esprit de la Cité des Sciences de la Villette en région parisienne, mais uniquement axée sur l'espace.
Le centre abrite aussi un Space Camp pour les enfants, avec des activités ludiques et éducatives liées à la conquête spatiale.
Certains vont se dire : "mais qu'ont à voir les canadiens avec la recherche spatiale ?"
La réponse est assez simple. Le Canada est très impliqué dans le programme spatial américain.
Dans l'équipage de la navette actuellement en vol, il y a un canadien.
Mais plus important : le bras robotisé de la navette spatiale américaine est canadien, et c'est une grande réussite.
Voilà donc le pourquoi du Cosmodome.
Suivent quelques photos.
Réplique de la fusée Ariane IV (échelle 3/4)
Simulateurs de fauteuil spatial (l'appareil utilisé apr les astronautes américains pour se déplacer autour de la navette)
Le simulateur de navette spatiale (avec un bras robot qui est, du moins il en a l'air, fonctionnel) Le simulateur de navette fait partie du Space Camp et n'est donc pas accessible au simple visiteur comme moi.
Réplique à l'échelle de la première fusée à combustible liquide (1910)
Maquettes de différents lanceurs spatiaux. On reconnait Energia (Russie), Ariane 4 (Europe), Nippon H2 (Japon), la navette spatiale (USA), et au fond, la classique Soyouz (Russie)
Lanceur spatial orbite basse à faible coût d'utilisation.
roche lunaire. Les missions Apollo ont rapporté de nombreux échantillons de roches lunaires. Mais les scientifiques de l'époque ont été assez avisés pour ne pas tous les étudier d'un coup. Nombres de ces roches ont été stockées pour être étudiées quand les méthodes d'analyse seraient plus efficaces.
Un des modèles de scaphandre lunaire (incomplet)
Une vue de la partie de la salle réservée au système solaire.
J'ai bien apprécié cette visite, les différentes expériences interactives disponibles (sur le vide, la perception de la gravité, les orbites, etc.)
Néanmoins, pour quelqu'un qui a de bonnes connaissances en sciences (je pense humblement avoir des connaissances dans le sujet, sans être un spécialiste), la visite est assez légère.
Par contre, si vous avez des enfants, ils seront ravis de se promener au milieu des satellites, des maquettes et des expériences. D'ailleurs, de nombreux enfants étaient présents sur le site, et il y a même une sorte de chasse aux images organisées, ce qui incite les enfants à tout voir pour trouver tous les images.
S'ouvrir l'esprit à l'espace est à mon avis une bonne chose, rien que pour se rappeler que nous sommes vraiment une poussière dans les étoiles, mais aussi tout le chemin que l'humanité a parcouru depuis le début de son histoire. De quoi être fier mais humble en même temps.
"So long, and thanks for the fish."
Olivier.
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