Moisson d'Etoiles (vacances au soleil)

Salut à tous,

pour faire suite au post précédent, j'ai donc continué ma route vers le plateau de Calern et son observatoire astronomique.
J'avais fait un stage l'été dans cet observatoire, stage pendant lequel j'avais travaillé sur les données et le matériel d'un astrolabe solaire.

Le scientifique en charge du projet récupérait les données pour tenter de déceler une éventuelle corrélation entre le diamètre solaire apparent et les différents cycles solaires (en particulier le cycle de 11 ans des tâches solaires)

Comme tous les scientifiques aiment parler de leurs recherches, il est aisé et agréable de se faire inviter pour participer à des observations avec les autres équipes.
Cela m'avait permis de voir les lunes de Jupiter avec des instruments de pro, de faire des mesures de l'occulation des lunes de Jupiter et Saturne, et aussi de tirer au laser sur la Lune, avec le fameux laser Lune (je crois que l'instrument a changé de nom depuis)

La bonne vieille Citroen ZX, increvable. Elle a mérité sa photo sur le plateau de Calern (1200 mètres, mais il faut passer 1 col avant d'y arriver)

Un des nouveaux bâtiments. Je trouve qu'il met dans une ambiance "Futur Immédiat".

Le téléscope de Schmidt (téléscope spécialisé pour les photos)

Le panorama. Même le jour, les yeux sont à la fête sur le plateau de Calern.

La casemate en tôles de l'astrolabe solaire. Dedans, on trouve l'astrolabe, bien sûr, mais aussi une chaise et un ordinateur. J'ai passé quelques heures là dedans, dont certains sans électricité et avec l'interdiction de me déplacer. J'explique : la configuration rocheuse du plateau fait qu'il est extrèmement dangereux de s'y déplacer en cas d'orage. Dans ce cas, le mieux est de couper les appareils électriques, et de rester dans le bâtiment, qui lui est protégé par un paratonnerre.

L'interféromètre optique.

Le laser Lune. La grande coupole est celle du laser principal (avec son téléscope Cassegrain de visée). La petite coupole est pour le laser auxiliaire, qui sert à mesurer les distances orbitales de satellites artificiels. Pour tirer sur la Lune, on peut viser avec un joystick et le téléscope : un vrai jeu vidéo !

L'autre inteféromètre, doté d'un spectrographe (si ma mémoire est bonne). Les deux téléscopes de l'interféromètres sont placés sur des rails, pour faire varier la distance qui les sépare.

Encore le panorama.

Les aéromodélistes s'en donnent à coeur-joie sur le plateau. Seuls sont acceptés les planeurs, ou planeurs à moteur électrique.

Les bâtiments administratifs. C'est là que je passais le plus de temps. Chaque scientifique y dispose d'un bureau, et les resources informatiques locales sont aussi dans ce bâtiment (ainsi que le réfectoire, la table de ping-pong, et le terrain de pétanque ;) )

Ce stage, avec celui que j'ai passé à l'Observatoire de Nice, reste parmi mes meilleurs souvenirs d'études. Des étoiles plein les yeux, et la tête dans l'infini.

"So long, and thanks for the fish."

Olivier.